Hauts Lieux de Mémoire du Gers

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Les lieux

LE HOUGA-TOUJOUSE

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LE HOUGA-TOUJOUSE

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A l’été 1944 le secteur du Houga, situé à l’ouest du département du Gers à la limite des Landes, est au cœur d’une intense agitation. Un maquis se tient non loin, vers Toujouse et les candidats à la Résistance circulent dans cette zone également proche de groupes de résistance Landais. Le 6 Août 1944, au cours d’une opération menée par les troupes allemandes, plusieurs personnes sont arrêtées. Trois Résistants sont fusillés, un Hôtel est rasé.

L'histoire

Groupe de maquisards au garde à vous
Un groupe de Résistants qui a rejoint le maquis

Dès le Débarquement allié, les mouvements de résistance se mobilisent un peu partout pour amener leur contribution militaire pour la libération du pays. Différent groupes constituent des maquis armés dont l’objectif est sinon d’attaquer les troupes d’occupation, tout au moins de les gêner dans leur effort pour réagir pour contrer l’arrivée des Alliés.

Un secteur agité

Carte des zones d'influences des maquis Dussarat et PommièsLe secteur du Houga est en pleine agitation car il se trouve à la jonction du Gers et des Landes et, par conséquent, de plusieurs mouvements initiés dans les deux zones voisines. A quelques jours du drame, les éléments de la tragédie qui va survenir sont en place : une compagnie de résistants s’est installée depuis peu dans le bois voisin de Bascaules, à quelques kilomètres du village, sur la commune voisine de Toujouse. Dans le village, un hôtel-restaurant un peu trop bienveillant à l’égard de la Résistance est surveillé de près par quelques « espions » des renseignements nazis. Depuis le débarquement allié du 6 Juin 1944, les troupes d’occupation sont fébriles et mènent partout des opérations de répression pour mater la Résistance. Des combats ont déjà eu lieu à Castelnau-sur-l’Auvignon, à Estang à Meilhan. Des hommes sont arrêtés ou tués dans plusieurs endroit. comme à Viella ou à Riscle.

Une opération coup de poing

Le 6 Août, renseignés par des collaborateurs, les troupes allemandes interviennent au Houga. Le Village est cerné et les arrestations commencent. Trois fermes voisines, soupçonnées d’avoir des liens avec la Résistance, sont perquisitionnées. Au centre, l’hôtel Lafontan est investi, fouillé et pillé. Marthe Lafontan, la propriétaire, ainsi que plusieurs personnes sont arrêtées et molestées. Henri Thiébaud, 43 ans, est un client en prise avec la Résistance. Une arme est découverte dans sa chambre. Arrêté sans ménagement il subit un interrogatoire sévère et il est contraint de conduire les soldats nazis jusqu’au bois de Bascaules où se trouve le maquis.

Les fusillés du Bois de Bascaules

La Stèle du Bois de Bascaules
La stèle du Bois de Bascaules

Aux alentours du bois,  Pierre Farines, âgé de 22 ans, est capturé par les allemands alors qu’il était en mission de ravitaillement pour deux camarades qui montaient la garde. Jean Labastie, âgé de 32 ans, est arrêté à son tour par un barrage allemand alors qu’il tentait de gagner le village alerter Thiébaud à l’hôtel Lafontan. Les deux hommes sont regroupés avec Henri Thiébaud et ils sont fusillés près du bois, tandis que les autres personnes arrêtées sont transférées à Mont de Marsan puis au fort du Hâ à Bordeaux, d’où elles ne seront libérées que le 28 août. L’hôtel Lafontan est dynamité.

Une stèle inaugurée à la date anniversaire du 6 août 1946 a été érigée pour assurer la pérennité du souvenir, notamment lors d’une cérémonie qui se tient à 11 heures le 6 Août de chaque année.

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Article inauguration chemin de mémoire

 

Article Mémoire au bois de Bascaules

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