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Les événements

Le Débarquement Allié et la Résistance (Juin 1944)

Le Débarquement Allié et la Résistance (Juin 1944)

Les événements

Le Débarquement Allié et la Résistance (Juin 1944)

L'histoire Médias

Le 6 juin 1944, les forces militaires américaines, canadiennes et britanniques (parmi lesquelles 177 français du commando Kieffer) débarquent en Normandie. C’est l’opération Overlord, nom de code de la plus grande invasion amphibie et aéroportée de l’Histoire. Ce premier jour du débarquement – connu sous le nom de D-Day – commence la libération de l’Europe. Cette offensive réussie marque le début de la fin pour les nazis. Par le soutien militaire qu’elle va apporter aux alliés durant tout l’été, la Résistance française va jouer un rôle déterminant en freinant ou en empêchant la réaction allemande à l’invasion alliée.

L'histoire

L’enjeu d’une guerre secrète

Beaucoup d’hommes on perdu la vie sur les plages de Normandie. Beaucoup d’autres l’ont perdue au cours de la guerre du renseignement qui a précédé le D-Day.  Dès que les Anglais ont réussi à empêcher les Nazis de prendre pied en Grande Bretagne, fin 1940, Churchill et De Gaulle sont persuadés qu’un jour les États-Unis rentreront dans la guerre à leur côtés. Dès lors, ils savent qu’un débarquement finira par avoir lieu. Vers les Dardanelles (près de la Grèce et de la Turquie) ? Sur les côtes de France ? Si oui, lesquelles ? C’est justement ce qu’il faut cacher aux Nazis.  Fortitude est le nom de code du grand plan « d’intoxication » que les Alliés vont concevoir pour y parvenir. Pendant plusieurs mois, dès la fin de 1943, une guerre secrète va opposer les espions alliés aux espions nazis. Cette guerre, les Alliés vont la gagner et la Résistance intérieure française en particulier va y jouer un rôle important, notamment au travers des réseaux du SOE (Special Operations Executive) Britannique et du BCRA (les services de la France Libre).

Les plages du Débarquement : Omaha, Utah, Sword, Juno et Gold

La plus grande Opération militaire jamais entreprise

Lorsqu’au matin du 6 juin 1944 la brume se lève sur la Manche, elle découvre aux yeux des soldats allemands stupéfaits une armada comme jamais les flots n’en ont porté dans l’histoire. Environ 5000 navires de toutes tailles ont été affrétés pour transporter les troupes et le matériel, soit l’équipement et les véhicules qui doivent permettre de forcer les avant-postes allemands. Plus de 500 navires de guerre, dont une vingtaine de croiseurs et cinq cuirassés escortent ce gigantesque convoi. La flotte aérienne compte quant à elle plus de 1300 avions de transport et plus de 2600 avions de combat, parmi lesquels des bombardiers et des chasseurs. Des avions de reconnaissance qui s’infiltrent au-delà des lignes ennemies et renseignent en temps réel le commandement.La bataille a commencé après minuit alors que plus de 2 200 bombardiers alliés ont pilonné les plages et à l’intérieur des terres. Puis plusieurs autres milliers d’avions ont lâché 24000 parachutistes. Les Alliés qui vont participer à ce débarquement sont de diverses nationalités : des Britanniques et des Canadiens (83 115), des Américains (73 000) mais aussi des Français, des Polonais, des Belges, des Tchécoslovaques, des Néerlandais, des Norvégiens, etc., soit environ plus de 200 000 combattants.

À la fin du jour J, les pertes alliées étaient estimées à 10 000 tués, blessés et disparus au combat (notamment 6 603 Américains, 2 700 Britanniques et 946 Canadiens).

La carte interactive « 6 juin 1944 : le Débarquement en Normandie » publiée sur le site de L’Histoire en juin 2014   (https://www.lhistoire.fr/)

(© L’Histoire –Légendes Cartographie)

 

 

La Résistance intérieure, l’autre pièce du dispositif

Bien que, jusqu’en août, le succès de Fortitude maintienne les allemands dans l’idée que le débarquement en Normandie est une diversion, les troupes nazies tentent d’organiser une réplique militaire. C’est là que la Résistance entre en jeu. Partout, des résistants sortent de la clandestinité pour combattre enfin au grand jour. Dans le Gers, le rassemblement du Bataillon de guérilla de l’Armagnac, commandé par Maurice Parisot, est l’exemple type de cette mobilisation. Rassemblé à Panjas dès le 7 juin, il va participer au harcèlement de l’ennemi. Lignes téléphoniques coupées, Q.G. allemand isolé, locomotives détruites, pylônes abattus, voies ferrées coupées, routes nationales minées, colonnes allemandes attaquées… Tout est mis en œuvre pour que l’occupant soit paralysé et pris entre deux feux.

Cette stratégie gagnante, complétée par un second débarquement en Provence 15 août 1944, va pousser les allemands à se replier vers l’Est. Moins d’un an plus tard, les Alliés seront à Berlin et, parmi eux, défileront les Résistants Gersois engagés dans la poursuite des troupes nazies.

 

 

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