Hauts Lieux de Mémoire du Gers

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Les lieux

ORDAN-LARROQUE (Stèle Yvan BRU)

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ORDAN-LARROQUE (Stèle Yvan BRU)

L'histoire Médias Contenus liés A proximité

Yvan  BRU Alias «le ténor »

Mort pour la France le 14/07/1944

Le 14 juillet 1944, une douzaine de volontaires appartenant à la compagnie FRANÇOT du CFP, montent une embuscade à « Saint-Jean-de-Bazillac ». Ils se placent de bonne heure près de la côte de la Huréee, sur la RN 124, à 7 kilomètres d’Auch. Vers midi, un convoi ennemi de six camions et des véhicules légers, se présente précédé d’un motocycliste. C’est une troupe de 80 hommes qui doit attaquer le maquis PEREGORT à Antras. Les maquisards font feu de toutes leurs armes au passage des premiers véhicules sans se douter que d’autres suivent assez loin en arrière. L’ennemi riposte de son mieux, appuyé par les éléments de queue qui tentent de contourner l’embuscade. L’ordre de repli donné par le chef HENON n’atteint pas trois hommes qui pris sous la mitraille ont trouvé refuge sous un ponceau partiellement éboulé et où les allemands ne les découvriront pas. Le groupe a perdu un homme au cours du repli, le chasseur BRU.

Les Allemands annoncent la perte du motocycliste, un adjudant de la feldgendarmerie. Mais les hommes cachés sous le ponceau les virent ramasser des blessés.

(article de Kévin DIEU)

L'histoire

Yvan BRU à la ferme PUJOSL’embuscade de Saint-Jean-de-Bazillac : 14 juillet 1944.  Georges HÉNON, alias « Stanis » est chargé par le chef Amsler de tendre une embuscade sur la RN124, au lieu-dit « La Hurée ». Une colonne allemande doit emprunter cet itinéraire pour quitter AUCH. Stanis choisit 12 hommes pour remplir cette mission ; on emportera un fusil-mitrailleur, quelques mitraillettes et des grenades pour immobiliser les camions ennemis et pour neutraliser les soldats allemands. Le 14 juillet, à 4 heures du matin, le groupe met en place le dispositif autour de la pièce maîtresse (le fusil-mitrailleur) avec des consignes simples pour les guetteurs placés aux extrémités. Vers 12h30 on annonce l’arrivée du convoi ennemi dont on laisse passer les premiers véhicules conformément aux ordres donnés précédemment. En ce jour de 14 juillet 44, le feu nourri, les explosions, les cris emplissent le lieu de l’embuscade. Stanis ordonne le repli car les Allemands sont plus d’une centaine et commencent à encercler le petit groupe de Résistants. Le groupe se retrouve au cantonnement vers 15h30 et les hommes se rendent vite compte qu’il manque 4 de leurs camarades. On constitue un groupe d’une centaine d’hommes pour aller rechercher les absents. Ils découvrent très rapidement le corps d’Yvan BRU tué d’une balle dans le dos au cours du repli. Les 3 autres sont retrouvés presque tous sains et saufs car ils s’étaient réfugiés dans une buse qui traverse la route. On leur avait jeté une grenade qui a explosé à l’entrée du conduit et un éclat de cette grenade avait blessé au pied BOISSERAND. Les Allemands déplorèrent 25 tués, 5 blessés et 1 camion détruit.

 

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Galerie médias

L'Étoile Noire du CFP
La Section STANIS
Yvan BRU est accroupi à l'extrême-droite
Yvan BRU à la ferme PUJOS
Croquis de l'embuscade de La Hurée