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Les événements

La défaite (17 Juin 1940)

La défaite (17 Juin 1940)

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La défaite (17 Juin 1940)

L'histoire Médias

Le 3 septembre 1939, après l’invasion de la Pologne par les armées du Reich, la France déclare la guerre à l’Allemagne, aux côtés de l’Angleterre. Après huit mois de face à face sans véritables combats (c’est « la Drôle de guerre »), les Allemands déclenchent une offensive le 10 Mai 1940. En seulement 45 jours, l’armée française est vaincue et signe un armistice. Les deux tiers de la France sont occupés et le Maréchal Pétain dirige le nouveau gouvernement installé à Vichy.

L'histoire

Le déclenchement de la guerre

Une de Paris soir déclaration de la guerre en 1939Après la première Guerre mondiale, la Société des Nations, ou SDN, a été conçue pour éviter une nouvelle guerre. Mais dans les années 30 elle se montre impuissante à enrayer l’expansionnisme des « puissances de l’Axe » (Allemagne, Italie et Japon). L’Allemagne nazie, réarmée et remilitarisé en dépit des traités internationaux, a envahi successivement les Sudètes en Tchécoslovaquie, et a annexé l’Autriche. Le refus d’une nouvelle boucherie entraîne les différents responsables politiques français et britanniques à fermer les yeux. En 1938, les accords de Munich entérinent l’annexion d’une partie de la Tchécoslovaquie au détriment des accords d’alliance. Le 1er septembre 1939 l’Allemagne envahit la Pologne. Cette fois, la France et l’Angleterre réagissent et déclarent à leur tour la guerre à l’Allemagne. C’est le début de la seconde guerre mondiale.

La « Drôle de guerre »

Soldats dans les tunnels de la ligne maginotAu début de la guerre, le front reste calme pendant plusieurs mois. Le conflit se déroule sans combats majeurs. L’Armée française franchit bien la frontière allemande le 7 septembre 1939 pour pénétrer dans la Sarre, mais la stratégie de l’État major, influencée par la guerre de position qui s’est déroulée vingt ans plus tôt, demeure résolument défensive. Rapidement, les troupes sont retranchées derrière la ligne Maginot, une ligne de fortifications construite de 1928 à 1940 le long de la frontière avec la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie. Les forces allemandes, elles, sont retranchées derrière leurs propres fortifications, la ligne Siegfried. A part quelques escarmouches entre patrouilles de reconnaissance, le front reste calme et on s’observe de part et d’autre. Cette étrange situation restera dans l’Histoire sous le nom de « Drôle de guerre », expression inspirée par l’écrivain Roland Dorgelès.

La Blitzkrieg

Avion Stuka en piquéLe 10 mai 1940, la Wehrmacht lance une attaque d’envergure en envahissant les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique.
L’armée Française qui s’attendait à une attaque par le nord envoie ses troupes à la rencontre de l’ennemi mais elle tombe dans un piège. La stratégie allemande consiste en réalité à percer le front au centre par les Ardennes et à encercler les armées alliées par un rapide « mouvement de faux » en direction de la mer. Cette stratégie s’appuie sur une tactique baptisée Blietzkrieg (guerre éclair). Il s’agit d’emporter la décision par une guerre de pénétration rapide et de destruction en utilisant de façon combinée les unités blindées et motorisées, l’aviation, les commandos ou des forces aéroportées.

L’effondrement

45 jours de combats suffiront aux allemands pour remporter la victoire. Dans les dix premiers jours, l’armée allemande va effectuer une percée de plus de 300 km et va détruire l’essentiel des forces françaises, les coupant des Britanniques. La panique s’empare peu à peu des soldats et des civils et la retraite des troupes françaises se mêle bientôt à l’exode des populations dans un chaos grandissant.

L’armée française en déroute

Mauvaise doctrine d’emploi des armes, faiblesses dans l’organisation du haut commandement, erreurs commises dans la bataille, la France s’effondre face à un ennemi qui a appris à maîtriser la guerre de mouvement.

Soldats français capturés mains en l'air
Des Soldats français se rendent

Le Gouvernement quitte Paris pour se replier à Bordeaux puis, dans la nuit du 16 au 17 juin 1940, le cabinet Reynaud est remplacé par Pétain. Le 17 celui-ci lance son fameux appel pour l’arrêt des combats. Ils cessent le 20 Juin et
le 21, une délégation française rencontre Hitler pour discuter des conditions d’un armistice. La rencontre à lieu à Rethondes, dans le wagon même où avait été signé l’armistice de 1918.

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